La quête d’Einstein

samedi 28 avril 2012

N°36- LA QUÊTE D’EINSTEIN : Au prix d’une peine infinie...

J.M.Vigoureux - Ellipses - 03/05 - 335 pages - Tout lecteur

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RÉSUMÉ : Ouvrage essentiellement consacré à l’analyse de la méthode de travail de cet « incroyant profondément religieux » à partir de principes posés et accompagnés d’originales présentations d’expériences réelles et de pensées et qui permettent « de saisir par l’esprit, une image pâlie de la sublime structure de tout ce qui est ».

MOTS CLÉ : Principes, relativité, covariance, équivalence, représentations.

L’AUTEUR : Jean Marie Vigoureux est professeur de physique (Université de Franche-Comté à Besançon).

Émouvant d’imaginer Léon Foucault en ce 8 janvier 1851, seul face à son pendule oscillant dans une cave au 28 rue d’Assas, à « voir » tourner la Terre. Ou encore Isaac Newton et son seau dont la rotation du liquide, parce qu’elle résiste à justifier son immobilité par rapport à lui, impose la nécessité d’un espace et d’un temps absolu insensibles aux objets et aux phénomènes dont ils sont le siège. Cette vision mécaniste et ce concept de force à distance ne sont pourtant, qu’outils efficaces aptes à peser la Terre ou à permettre de justifier l’existence de planètes perturbatrices. Les réflexions du positiviste Ernest Mach conduisent à définir l’inertie par rapport à l’ensemble des masses de l’univers faisant de l’espace et du temps de véritables grandeurs physiques sur lesquelles il devient possible d’expérimenter : « ce n’est plus l’univers qui est dans le temps, mais le temps qui est dans l’univers » . Voilà la porte grande ouverte à celui qui a choisi de consacrer sa vie à la contemplation de l’ordre d’un univers qu’il sait harmonieux, et dont le cerveau humain est apte à en découvrir certaines subtilités. Albert Einstein est un contemplatif, un artiste qui choisit ses principes comme un musicien ses tonalités. Principe de Mach, principe de relativité qu’il étend à TOUS les phénomènes physiques pour en faire un principe de covariance, principe d’équivalence, tous sont comme des boussoles qui fixent une orientation, véritable transition de phase de la pensée désordonnée, à cette volonté de généralisation des lois. Les lois de la physique doivent être les mêmes pour TOUS les observateurs